FESTIVAL ALEPH MAI 68

CLOTURE DU FESTIVAL 14 JUILLET

FETE A L’ALEPH POUR LE 14 JUILLET

 

Le festival orchestré par le Théâtre Aleph pour fêter les 40 ans de « Mai 68 » touche à sa fin. Il serait malveillant de notre part de ne pas reconnaître l’énorme soutien du public aléphien qui a transformé cet événement en succès sans précédent dans notre histoire théâtrale. Plus de 2.000 personnes sont venues voir, durant ces deux mois de festival, plus de 25 spectacles proposés par l’Aleph et d’autres groupes artistiques invités. 

 

Une fois terminées les représentations nous partagions un plat de la bonne cuisine chilienne. A d’autres occasions, la cuisine fut française, offerte par un de nos spectateurs. Ainsi nous avons eu le droit de découvrir la « Carbonade flamande » cuisinée par une famille belge qui avait vécu ce moment de fraternité entre le public et les acteurs et qui souhaita devenir protagoniste de ce moment où les rêves se transforment en acte de partage. Parce que ces soirées nourrissent non seulement l’âme mais aussi le corps dans une dualité quasi parfaite.

 

Le festival « Mai 68 » a pris une tournure internationale grâce à la participation de deux groupes de musique mythiques d’Amérique Latine : les Quilapayun et les Intillimani. Isabel Parra et Angel Parra étaient également présents.

 

Héctor Noguera, le plus grand acteur chilien de tous les temps, est venu du Chili pour une représentation exceptionnelle de son monologue : “Todos los Ausentes”.

 

Nous avons décidé de commencer le festival le 8 Mai et de le clôturer le 14 Juillet avec une lecture dramatisée de « Le Che que j’aime », interprétée par les comédiens du théâtre Aleph et avec la présence de la chanteuse Mariana Montalvo, accompagnée d’un groupe composé de trois nouveaux talents de la musique chilienne qui font leurs études dans différents  conservatoires parisiens.

 

Mes amis, merci pour votre amitié, votre loyauté et votre solidarité. Dans les temps que nous vivons, fêter les 40 ans de « Mai 68 », était une utopie. Les faits nous ont démontré le contraire. Don Quichotte disait qu’il faut d’abord rêver les choses pour qu’elles deviennent réalité. J’ai souvent rêvé de ce festival. Et j’ai d’autres rêves que j’espère partager un jour avec vous…

 

Après la lecture, nous ferons la fête. Nous danserons et chanterons. Parce que c’est en chantant que l’âme se forge car, si on ne chante pas, la terre meurt.  Et nous continuerons à combattre la mort avec la vie dans ce « théâtre fiesta » qui caractérise le théâtre Aleph : c’est l’arme qui nous permet d’être debout, encore et toujours, à côté de l’ami et face à l’ennemi. 

Oscar Castro.

 



08/07/2008
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